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  • Nathanaëlle HAUBOIS

"No more ADHD" = Stop à la pharma-psychiatrisation des symptômes chez les enfants et adole

Dernière mise à jour : 10 déc. 2019


Vous trouverez ci dessous un article (en anglais désolée) du Docteur Mary Ann Block, auteur de "No More ADHD : Ten Steps to Help Your Child’s Attention and Behavior without Drugs" ainsi qu'une interview.

Ce docteur se bat pour stopper la médicalisation systématique et la psychiatrisation des enfants et adolescents, afin que l'on s'intéresse non plus à l'intitulé psychiatrique de la "maladie" (en gros savoir de quel "trouble" il sagit et pouvoir donner un médicament correspondant) mais bien au symptôme de l'enfant et aux raisons de ce symptôme.

Je ne suis pas anti-psychiatrie et loin de moi l'envie d'entrer dans des débats d'égo stériles. J'ai beaucoup de respect pour le travail des psychiatres et des équipes infirmières, et notamment pour ce que l'on nomme "la clinique à plusieurs" en institution.

Je pense que la psychiatrie et la psychologie doivent entrer dans une démarche collaborative pour une meilleure prise en charge du sujet. Parfois, l'institution est pertinente là où la psychothérapie classique ne l'est pas (dans le cas des psychoses par exemple) et inversement.

Mais là nous parlons d'enfants, d'adolescents ...

N'oublions pas que le symptôme représente la meilleure solution qu'a trouvé le sujet pour faire face à un conflit psychique ou un déséquilibre. La solution à quoi ? c'est là toute la question.

Et n'oublions pas non plus qu'un enfant est un ENFANT et de ce fait, il peut être : actif, désobéissant, menteur, rebel, provocateur, sensible, à fleur de peau, hyper réactif, démonstratif, sauvage, ... Il est en pleine construction de sa personnalité, cherche ses limites, ses repères, teste des conduites, des look, des attitudes, ne sait pas toujours avoir le bon comportement social ... mais bien heureusement, avec l'aide et le soutien approprié, cela s'apprend.

Cela n'exclut pas pour autant que certains enfants développent de réels troubles psychiatriques ou en tout cas des symptômes qui s'inscrivent dans ces catégories et qu'il convient de les soigner.

Mais posons nous la question du traitement de ces symptômes : Les amphétamines (qui sont rappelons le dans la catégorie des stupéfiants ou psychotropes) sont-ils la meilleure réponse ? Avons-nous le recul suffisant sur leur effet à long terme quant au développement psychique, social, affectif, neurologique du jeune sujet ? Quelles autres réponses peuvent être apportées ?

Masquer est-il traiter ?

N.H.

A la recherche d'info médicale ?

- Quelques informations sur les AMPHETAMINES : https://fr.wikipedia.org/wiki/Amph%C3%A9tamine

- La RITALINE peut être prescrite aux enfants dès 6 ANS.

En revanche, le protocole médical prévoit clairement : "Une prise en charge éducative appropriée est indispensable et une intervention psychosociale est généralement nécessaire. Lorsque les mesures correctives seules s'avèrent insuffisantes, la décision de prescrire un psychostimulant devra se fonder sur une évaluation rigoureuse de la sévérité des symptômes de l'enfant".

- Le principe actif contenu dans la Ritaline est le METHYLPHENIDATE :

"Le mécanisme par lequel QUASYM L.P. exerce ses effets comportementaux et mentaux chez l'enfant n'est pas clairement établi ; il n'y a également aucune donnée concluante montrant que ces effets sont reliés à l'état du SNC".

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